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samedi 26 février 2011
vendredi 25 février 2011
Niloufar de Ron Leshem : Enorme coup de coeur !
Génération Facebook ou comment la Toile a poussé Ron Leshem, écrivain israélien, à écrire son roman Niloufar en collaboration étroite avec de jeunes Iraniens.
Il a 35 ans et ne manque pas d’audace. Après avoir connu le succès avec un premier roman décapant sur les soldats israéliens, l’écrivain et scénariste Ron Leshem récidive en poussant le bouchon encore plus loin. Jusqu’à se mettre dans la peau d’un ennemi de l’État hébreu : un Iranien. Dans Niloufar (traduit au Seuil), il a inventé une intrigue au cœur même de Téhéran, capitale où, en tant qu’Israélien, il ne peut mettre les pieds. Une histoire d’amour tragique entre le narrateur, jeune provincial idéaliste qui veut la liberté, et une championne automobile délurée. Un roman rendu possible grâce à l’utilisation du réseau social Facebook.
Comment votre aventure – se mettre dans la peau de « l’ennemi » – a-t-elle commencé ?
Une nuit où mes pensées sur l’Iran tournaient en rond, j’ai vérifié que le régime de Téhéran autorisait Facebook. J’ai alors envoyé une centaine de demandes pour devenir l’ami de jeunes Iraniens. Je l’avais déjà fait avec des Palestiniens ou des Égyptiens, en obtenant quelques résultats. Mais cette fois, j’ai reçu au matin 100 réponses positives de la part des Iraniens ! Et quand j’ai regardé les photos de leurs appartements, de leurs familles, de leurs bureaux, quand j’ai vu quels livres ils lisaient, quelles musiques ils écoutaient, je suis tombé des nues : ils auraient pu être mes voisins de palier… Ils étaient si différents de tout ce que j’avais pu imaginer – des ombres dans un pays sous tchador. Là, je réalisais soudain que leur mode de vie était très occidentalisé. De leur côté, ils avaient fantasmé Israël en immense désert aride… Une ville comme Tel-Aviv était pour eux une surprise totale !
L’interdiction qui vous est faite de les rencontrer n’a-t-elle pas aiguisé votre envie de les connaître et de les rejoindre par la fiction ?
Bien sûr. Mais je tiens à préciser d’abord que j’écris généralement dans l’urgence de devenir quelqu’un d’autre. Je n’écris jamais sur moi, ça ne m’intéresse pas. En tant que romancier, j’ai la passion de vivre d’autres vies. J’écris pour combler mon ignorance. Je me suis lancé dans mon précédent roman, Beaufort, le jour où j’ai réalisé que, comme tous les citoyens israéliens, j’envoyais des soldats mourir en notre nom sans rien connaître de leur vie sur le front. Ma prise de conscience a été si forte que je me suis glissé dans la tête de ces gars postés au Sud-Liban. Et cette fois, ce sont les Iraniens, que je sentais soudain si proches grâce à Internet et dont l’accès m’était interdit dans la réalité, qui sont devenus mon obsession. Même si vous savez bien qu’en Israël déjà, de manière collective, nous sommes obsédés par l’Iran. Nous avons tendance à penser que les Iraniens passent leurs journées à chercher des solutions pour nous éliminer. Leur gouvernement ne cache pas son intention de nous rayer de la carte, c’est vrai, mais il a tant d’autres soucis. Moi, ma découverte et mon grand choc, ça a été de constater nos ressemblances, plus fortes encore qu’avec les Arabes, et pas de la même fibre qu’avec les Européens. Je dirais que les Iraniens sont à la fois un peuple sentimental et capable d’être agressif. Comme nous.
Quel était votre objectif en écrivant ce roman ?
D’abord me mettre dans la peau de ceux qui vivent au quotidien sous ce régime aux lois religieuses tyranniques. Mais aussi faire entendre la voix des jeunes Iraniens qui mènent une sorte de double existence : bridés dans les lieux publics, ils se déchaînent derrière les portes closes. Après deux ou trois mois de chat sur Internet, une fille et deux garçons sont devenus mes interlocuteurs privilégiés. Alors que l’écriture est habituellement un exercice de grande solitude, cette fois, grâce à Internet, elle est devenue partage. Nous échangions des e-mails en continu. Et comme je ne voulais mettre personne en danger, j’utilisais une adresse e-mail saoudienne. Les murs de mon bureau se sont recouverts de cartes de Téhéran et de photos. J’ai lu des tonnes de documents et de livres. Mais c’est surtout grâce à mes amis iraniens sur le Web que j’ai pu vivre en imagination à Téhéran.
Internet tient un grand rôle dans la vie de vos personnages iraniens, il leur ouvre le monde. Vous montrez néanmoins toutes ses ambiguïtés…
Que font mes personnages sur le Web ? Certes, ils s’informent très sérieusement et ils échangent avec des étrangers mais ils s’achètent aussi une parcelle virtuelle sur la Lune… Si Internet donne accès à l’extérieur, il permet également de s’enfermer chez soi derrière ses volets clos, alors que quelqu’un vient d’être pendu à une grue devant votre fenêtre. En Israël aussi, je tiens ce discours quand je suis face à un public de jeunes : je les mets en garde contre ce qui les éloigne trop de la réalité, y compris Internet à haute dose. Ça ne m’a pas empêché de vivre en direct, avec beaucoup d’émotion, les événements de Tunisie et d’Égypte, qui doivent tant à Facebook et aux réseaux sociaux. J’envie et j’admire tous ces jeunes qui mènent un combat pour plus de justice. Je suis heureux pour mes amis égyptiens car ils viennent de remporter une grande victoire. Cependant, je ne peux m’empêcher d’être inquiet en pensant aux élections à venir. Car ce ne seront pas les centaines de milliers de manifestants de la place Tahrir qui feront le poids mais les millions d’autres électeurs plus conservateurs. Je crains que mes amis, qui attendent un rapide changement démocratique, ne soient déçus.
Comment votre livre a-t-il été reçu en Israël ?
Il a fait partie de la liste des best-sellers. Mais je ne suis pas sûr que les lecteurs israéliens aient bien compris le message. Dans mon roman, ils n’ont voulu voir que l’Iran : le quotidien sous un régime fanatique. Sans pointer les similitudes entre une jeunesse israélienne individualiste, non concernée par la politique, et ces jeunes Iraniens qui s’étourdissent sur le mode « sexe, drogues et rock’n roll ». Mes lecteurs n’ont pas assez vu non plus le rapport avec le danger religieux en Israël. Compte tenu du poids démographique des ultra-orthodoxes et de leur influence grandissante sur la politique de nos gouvernements, j’ai très peur qu’Israël ne soit plus une démocratie dans 20 ans. Soyons clairs : je n’ai rien contre la religion. Mais dès que celle-ci est mêlée à la politique, on court à la catastrophe. Au Moyen-Orient, tous ceux qui sont pour la liberté et la démocratie sont mes frères. En revanche, ceux qui veulent détruire ces valeurs-là sont mes ennemis. Qu’ils soient musulmans ou juifs, mollahs fanatiques ou rabbins ultra-orthodoxes.
Niloufar de Ron Leshem, Seuil, 21 €.
Une plongée dans l’Iran d’aujourd’hui qui brise quelques tabous sur la jeunesse.
Filippa Engellau : la plus belle voix de Suède
Voilà deux années que je garde la voix de cette chanteuse suédoise de Stockholm dans ma tête.
Filippa Engellau a juste une voix magnifique. Son répertoire est varié.
Voici son titre "SOUL"
Son site
La voix de la France doit compter !
Lorsque mes parents ont quitté l'Iran en 1979, comme un très grand nombre d'iraniens, ils ont choisi de venir en France.
La France...ce n'était pas un hasard mais une évidence. Ce pays est juste le lieu de toutes les espérances.
Certains disent que ce petit pays en taille a eu une Histoire qui l'a souvent dépassé. D'autres diront que la voix de la France compte car elle a toujours été avant-gardiste et en première ligne de toutes les révoltes et des indignations. Je suis d'accord avec la seconde affirmation. C'est une fierté d'être Français.
Je suis né en France. Et j'ai beaucoup voyagé dans le monde. J'ai eu cette chance. J'ai également eu l'honneur de travailler au Ministère des Affaires étrangères, surnommé le "Quai d'Orsay". Dans le monde, les populations aiment la France. C'est une évidence.
Aujourd'hui, pour être franc, je suis triste de voir la voix et l'image de mon pays se dégrader de cette façon. Je ne reviendrai pas sur toute cette séquence lamentable du mois de janvier et de février.
Mais de grâce, Ressaisissons-nous !
Que ceux qui bafouent l'image de notre pays comprennent qu'ils sont en train de ruiner l'Histoire de France.
Même s'il n'est jamais trop tard, notre politique internationale est aujourd'hui un fiasco.
Il n'y a aucune cohérence, aucun sentiment d'éthique et aucune crédibilité.
Le monde attend la France et la France n'est pas au rendez-vous...
Je n'en dirais pas plus de l'Union Européenne qui est également effacée.
A sa décharge, si l'Europe est effacée, elle reste et demeure la solution.
La grande Histoire s'écrit et malheureusement sans nous...En attendant que la prochaine génération reprenne le flambeau.
jeudi 17 février 2011
La break dance est un art
Cyril Paglino m'a beaucoup parlé de son ancien métier : la break dance. Son nom d'artiste est Lil Klash. Je vous laisse admirer.
L'histoire du b-boying commence dans le Boogie Down, quartier du sud du Bronx (même si certaines opinions ont orienté l'hypothèse que le b-boying serait né sur la côte Ouest) des années 1970 et est intimement lié à la destinée d'un chef de gang, membre des Bronx River Projects, une fraction des Black Spades. Il va changer d'orientation et créer, sous le pseudonyme d'Afrika Bambaataa, la Bronx River Association, plus tard renommée Zulu Nation (en 1973). Poussé par ses études sur l'histoire de l'Afrique et son amour pour la musique, il veut canaliser l'énergie des jeunes gens de son quartier dans des activités artistiques pour éviter qu'ils ne finissent dans des gangs. On lui doit la naissance d'un nouveau mouvement : le Hip-Hop, dont les 5 piliers sont le MCing, le writing, le deejaying, le human beatbox et le b-boying. Afrika Bambaataa créera également l'un des premiers groupes de B-Boys, les Zulu Kings. L'influence du DJ d'origine jamaïcaine Kool Herc dans le développement de cette culture Hip-Hop qui s'oppose à la culture de violence qui régnait alors dans ces quartiers défavorisés des métropoles américaines est aussi à noter. Aujourd'hui la breakdance est basé sur le respect et l'originalité.
Vocabulaire à connaître :
Rappel : Les quatre piliers du hip-hop sont le rap, le writing, le DJ'ing et le break dance.
Le break dance (ou break) est un terme utilisé pour désigner un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de break dance est appelé breaker, b-boy, ou encore b-girl s'il s'agit d'une femme.
Le rap est une forme d’expression musicale avec des paroles. C’est un style de musique de plus en plus connu et de plus en plus utilisé. Il est le moyen de faire passer, en chanson, sa haine, l’actualité et tout autre sujet qui tient à cœur à l’auteur.
Le writing ou graffiti est un style d’écriture particulier qu’on retrouve très fréquemment sur les murs et dont la police d’écriture est très complexe. Considéré comme un art, c’est également un moyen d’expression.Les graffeurs signent leurs œuvres par des "tags".
Le DJ'ing quant à lui est un procédé utilisé en musique permettant d’obtenir un effet sonore particulier.
Termes spécifiques :
Crew : un groupe de danse ou un groupe de graffiti.
Battle : défi de danse entre deux crew ou deux danseurs.
Bite : du verbe to bite en anglais (mordre) : action de copier ou de voler un mouvement d'un autre danseur ou d’un autre crew. Équivalent français : « pomper ».
Spin : tourner sur une partie du corps. Exemple : on nomme Head Spin l'action de tourner sur la tête.
Power move : Phazes en français, mouvements les plus acrobatiques et aériens du break dance, comme le Flare (Thomas) ou le Airflare (Vrille). À la base le Thomas est une figure de gymnastique.
Style : mouvements qui ont besoin de moins de force physique et de plus d’attitude, de rythme et de style.
Top rock : pas de préparation du breaker avant sa descente au sol.
Up rock : danse de combat.
Foot work : construction exécutée au sol avec les jambes.
Phase: terme plus récent de power move, il comprend le thomas, la vrille, la coupole, ... Cette catégorie regroupe plus spécifiquement les techniques s'appuyant sur des mouvements circulaires répétitifs des jambes (d'où le terme de "phase" comme dans un mouvement oscillatoire).
Blaze: l'équivalent d'un pseudonyme auto proclamé après avoir acquis une certaine réputation. Par exemple, un grand phaseur coréen a pour blaze 'the end'.
Bee-Bop : variante dans le passe-passe.
Freeze : positions statiques sur une ou plusieurs parties du corps. Le freeze peut aller de la position élémentaire du baby freeze à celles les plus évoluées, alliant souplesse et inventivité comme les planches hollowback.
Tricks : Mouvement technique, enchainement de freezes.
Le meilleur de la break dance
mardi 15 février 2011
Tribute to New York - New York
Voici un film que je regarde très souvent.
New York, New York est un film musical américain de Martin Scorsese sorti en 1977. Avec Liza Minnelli et Robert De Niro, ce film deviendra intemporel.
Doyle est un saxophoniste de jazz. Il rencontre Francine Evans, une chanteuse et tous deux, jouent dans le même orchestre. Mais Doyle crée son propre orchestre, plus orienté musique noire. Il va épouser Francine, mais les aléas de la vie vont les séparer.
La fin est magnifique. Je la regarde toujours en pensant qu'elle finira bien...mais le scénario ne change pas.
Dans ce très grand film, Robert de Niro séduira Liza Minelli en lui parlant de l'accord majeur. Cette dernère va lui dédicacer une chanson : New York - New York
Theme from New York, New York (aussi connu sous le titre New York, New York) est la chanson thématique du film New York, New York de Martin Scorsese sorti en 1977.
Elle est composée par John Kander, avec des paroles de Fred Ebb. Elle a été écrite pour et a été chantée dans le film par Liza Minnelli.
En 1979 (année de ma naissance), Frank Sinatra l'enregistra pour son album Trilogy: Past Present Future, sorti en 1980.
lundi 14 février 2011
Quand David Guetta me payait mes études de droit aux Bains Douches
Ma soirée aux Bains Douches en 2001, il y a 10 ans déjà...
J'ai toujours été un petit garçon perturbateur, pas très bon à l'école et toujours le premier à faire des bêtises. Mais je n'ai jamais dépassé la ligne jaune. Jamais de bagarre, jamais de drogue, jamais de cigarette, et à peine un peu d'alcool (surtout du vin français et du champagne).
Bref, j'avais des valeurs et une éducation.
Alors, quand mes parents sont repartis en Iran pour le travail en 1998, j'ai dû louer un studio à Courbevoie, ma ville d'enfance. J'ai travaillé dur pour payer mes études. Et comme j'aimais faire la fête, j'ai commencé à organiser des soirées. De petites soirées d'abord, humbles, confidentielles puis peu à peu, de plus en plus belles et de plus en plus importantes. Ainsi, j'ai travaillé de 18 ans à 24 ans avec ce qui se faisait de mieux dans le monde de la nuit : Jean-Roch au VIP Room, Tony Gomez à l'Etoile et surtout, j'ai débuté avec David et Cathy Guetta aux Bains Douches.
Quand j'ai connu David Guetta, j'avais 19 ans. Je venais à peine d'entrer en première année de DEUG de Droit à l'Université Paris 10 Nanterre. J'ai rencontré un jeune homme de 32 ans en 1999 (il est né en 1967). Beaucoup de charisme, de simplicité et quelqu'un de drôle. Il était déjà très respecté, comme sa femme Cathy. Concernant Cathy et son frère Chris, j'ai eu un excellent feeling. Chris était un bon DJ et il mixait au 1er étage, au restaurant. Cathy Guetta était partout, très RP et présente à toutes les tables. Je voyais ce couple comme très complémentaire et très soudé. David m'avait toujours confié qu'il aimait par-dessus tout la musique. Celle qui fait danser tout le monde.
Les Bains Douches à cette époque, c'était des soirées fantastiques. On pouvait côtoyer des gens si différents... On pouvait danser avec Steven Spielberg, Jennifer Lopez, Jamel Debbouze, la Princesse Soraya, Vanessa Paradis, la concierge d'en face, un coiffeur, des jeunes étudiants, des mannequins, des politiques, des drag queens, des homos et des hétéros, etc. Tout le monde dansait sur la piste sans se dévisager et sans se dénigrer. C'était de la bonne musique et il y en avait pour tous les goûts.
J'ai payé mes études grâce à eux et je suis heureux de voir la réussite de David Guetta aujourd'hui. Il le mérite, c'est un bosseur et je suis très fier de son parcours. Bravo à lui et à Cathy pour cette réussite. Il donne une belle image de la France à l'étranger : celle de la réussite avec le travail. Celle de la méritocratie.
David Guetta travaille aujourd'hui avec les plus grands noms de la musique et de la chanson comme Akon, Will I Am, les Black Eyed Peas, Taio Cruz, Kylie Minogue, Flo Rida, Estelle, Kelly Rowland, Rihanna, Madonna, Britney Spears ou encore U2. Sur l'ensemble de sa carrière, il a vendu plus de 3 millions d'albums et 15 millions de disques, soit 18 millions de disques : un record en tant que DJ. Il collectionne les récompenses dont les Grammy Awards.
J'ai beaucoup appris grâce à eux...et j'ai payé mon DEUG de Droit grâce à David Guetta...
dimanche 13 février 2011
Jean-Claude Van Damme annonce la publication de son livre sur Facebook
Je vous avais annoncé la signature des mémoires de JCVD lors du festival de Cannes 2010. C'est rare qu'une maison d'édition française puisse obtenir les droits mondiaux d'une autobiographie pour une star hollywoodienne. En général, nous achetons les droits à l'étranger pour adapter l'ouvrage en France et dans les pays francophones. Prenez l'exemple de l'autobiographie de Keith Richards (le guitariste des Rolling Stones) chez Robert Laffont.
Voici son message :
" Hi, Everybody!
Just to inform you that publisher "Arash Derambarsh" will be publishing my biography book with Cherche Midi House Publishing. It will be great and I will tell everything about my life.
You can follow Arash on twitter: @arashderambarsh and this is his blog: http://www.arashderambarsh.com/
See you soon! — JCVD"
Merci Jean-Claude !
Je rassure les fans. Le livre de Jean-Claude Van Damme sera distribué à l'international et sera traduit en anglais, en arabe, en espagnol, en japonais, en chinois, en indien, en russe, etc
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REVOLUTION : Comment Moubarak a quitté le pouvoir en Egypte
JEUDI 10 janvier 2011 : Au lendemain de l'allocution télévisée de Hosni Moubarak, annoncant qu'il déléguait ses pouvoirs mais restait en place jusqu'en septembre, les manifestants réclament, plus que jamais, son départ sur la place Tahrir au Caire et dans d'autres villes du pays.
Jeudi, 23h10 : L'intervention présidentielle a provoqué la consternation et la colère parmi les manifestants de la place Tarhir. Ils ont réclamé que l'armée, déployée en force autour des manifestants, prenne position: «Armée égyptienne, il faut faire un choix, le régime ou le peuple!»
Vendredi 11 janvier 2011 à 8h30 : Dans un «communiqué numéro 1», le conseil suprême des forces armées a annoncé qu'il examinait «les mesures» nécessaires pour protéger le pays et «appuyer les demandes légitimes du peuple». La télévision d'Etat avait interrompu ses programmes pour diffuser ce texte bref lu par un militaire en uniforme.
8h35 : «Si elle le souhaite, nous sommes prêts à accompagner l'Egypte dans cette période de transition», a proposé sur France 2 la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, égratignant au passage les pressions des Etats-Unis en soulignant la nécessité «d'être respectueux» de la volonté des Egyptiens.
9h05 : Des dizaines de milliers de manifestants se rassemble depuis l'aube sur la place Tahrir, prêts pour une nouvelle mobilisation massive contre le président égyptien Hosni Moubarak, qui s'accroche au pouvoir.
9h40 : «Nous voulons voir des faits, exactement comme l'exigent également les manifestants sur la place du Caire et en Egypte. Il faut un changement rapide», a déclaré sur la radio WDR5 Guido Westerwelle, chef de la diplomatie allemande, depuis New York où il doit participer au Conseil de sécurité des nations unies.
9h45 : Khairy Ramadan Ali, un menuisier qui travaillait pour le compte de l'ambassade américaine depuis 18 ans a été tué durant les violences qui ont émaillé les manifestations antigouvernementales dans le pays, a annoncé la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Il était porté disparu depuis le 28 janvier.
10h50 : L'armée égyptienne affirme qu'elle se porte garante des réformes promises par le président Hosni Moubarak, qui a délégué la veille ses prérogatives à son vice-président sous la pression de la rue, selon un communiqué lu à la télévision d'Etat.
10h54 : L'armée égyptienne a appelle à «un retour à la vie normale», alors que des dizaines de milliers de personnes continuaient à manifester au Caire contre le régime du président Hosni Moubarak.
10h55 : L'armée met en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation
11heures : L'armée égyptienne assure qu'elle garantira des «élections libres et honnêtes»
11h19 : Trois soldats de l'armée égyptienne ont abandonné leurs armes et leurs uniformes pour se joindre aux manifestants anti-régime dans le centre du Caire, affirment des témoins.
12h19 : La prière du vendredi vient de prendre fin en Egypte. Place Tahrir, au Caire, des milliers de personnes y ont participé.
12h26 : L'Allemagne appelle les responsables égyptiens à «prendre acte» de la volonté populaire d'une transition démocratique sans le président Hosni Moubarak. «Nous voulons voir des faits, exactement comme l'exigent également les manifestants sur la place du Caire et en Egypte. Il faut un changement rapide», a déclaré le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, depuis New York où il doit participer au Conseil de sécurité des Nations unies. «C'est au peuple égyptien de décider lui-même qui le dirige», a-t-il réaffirmé.
12h39 : Des tensions sont signalées par la télévision Al Jazeera entre manifestants et soldats à proximité du palais présidentiel. Rassemblés devant l'édifice, les manifestants espéraient obtenir le ralliement de l'armée et ont laissé éclater leur colère en apprenant la position des militaires.
12h45 : Des manifestants se dirigent vers la télévision d'Etat, au Caire.
12h56 : Des dizaines de milliers de personnes manifestent partout dans le pays après la prière du vendredi, dans les villes de Mahala, Tanta, d'Alexandrie, d'Ismaïlia, mais aussi de Suez. A chaque fois le même slogan : «Moubarak doit partir !».
13h15 : A Alexandrie la foule des manifestants est estimée à 100 000 personnes.
13h45 : Selon France 24 qui cite la chaîne El Arabiya, Moubarak aurait quitté Le Caire.
14 heures : Selon un officiel égyptien cité par la chaîne France 24, Hosni Moubarak aurait quitté Le Caire dans la nuit de jeudi à vendredi, après son discours.
14h05 : «Ne lâchez pas sinon c'est la déroute». Pour les «tombeurs de Ben Ali», l'ex-président tunisien, dont la révolution a inspiré et servi d'exemple aux manifestations en Egypte, seule la pression pourra faire partir le raïs égyptien Hosni Moubarak.
14h16 : Une source porche du gouvernement confirme que Hosni Moubarak a bien quitté la capitale égyptienne en compagnie de sa famille pour une destination inconnue.
14h17 : Le ministère français des Affaires étrangères dénonce des critiques «injustes» contre le travail de l'ambassade au Caire, accusée dans des médias de ne pas suffisamment assister les Français pendant les violences et les manifestations. «Dès le début des événements, notre ambassade au Caire, notre Consulat général, ainsi que l'ensemble de notre dispositif français en Egypte se sont mobilisées pour veiller à la sécurité de nos compatriotes», déclare le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.
14h27 : La source proche du gouvernement qui a annoncé le départ de Moubarak du Caire refuse de préciser si le président et sa famille ont quitté l'Egypte ou gagné la station balnéaire de Charm el-Cheikh (le point rouge sur la carte ci-dessous) dans le Sinaï, où le président a une résidence.
14h35 : Selon le député travailliste israélien Binyamin Ben Eliezer, le président égyptien Hosni Moubarak lui a avoué, lors d'une conversation téléphonique jeudi soir, peu avant son allocution télévisée, qu'il cherchait «une porte de sortie honorable». «Il sait que c'est fini, que c'est la fin de la route. Il ne m'a dit qu'une seule chose peu avant son discours, c'est qu'il cherchait une voie de sortie».
14h46 : Selon une estimation de l'AFP, plus d'un million de personnes sont massées sur la place Tahrir.
14h55 : A Alexandrie, les manifestants se dirigent vers le palais présidentiel, selon Al-Jazeera. Des marins-pêcheurs les ravitaillent. Même chose au Caire, où au moins 3 000 personnes se dirigent vers la principale résidence du président Hosni Moubarak, dans le quartier de Héliopolis. Leur nombre grossit à vue d'oeil.
15h05 : Hosni Moubarak a quitté Le Caire pour Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, indique le porte-parole du Parti national démocrate (PND, au pouvoir).
15h10 : Près de 2 000 manifestants se trouvent à l'extérieur du bâtiment de la télévision d'Etat, sur les rives du Nil, près de la place Tahrir, réclamant la démission de Moubarak.
15h15 : Le voyagiste allemand TUI annonce qu'il va rapatrier, par des vols exceptionnels, les 13 et 14 février, ses 300 clients encore présents dans le pays.
15h20 : Au Caire, les militaires bloquent les rues menant au palais présidentiel.
15h30 : Des milliers de manifestants ont pris le contrôle de bâtiments administratifs dans la ville de Suez. Ils ne bougeront pas avant la démission de leur président, selon le journal Al-Arham.
15h40 : La présidence égyptienne va diffuser sous peu un communiqué «important et urgent», a annoncé vendredi la télévision d'Etat.
15h50 : Selon Blake Hounshell, journaliste à Foreign Policy, un magazine de politique internationale, c'est dans une résidence située au milieu d'un golf que s'est installé Moubarak à Charm el-Cheikh.
16h05 : Selon Al Jazeera, deux hélicoptères militaires survolent actuellement le palais présidentiel au Caire.
16h10 : Wyclef Jean, le chanteur des Fugees, qui a un temps envisagé de se présenter aux élections en Haïti, se mobilise lui aussi pour l'Egypte : il compose une chanson pour les manifestants.
16h15 : L'armée distribue des boissons aux manifestants aux abords du bâtiment de la Télévision d'État, au Caire, selon une journaliste égyptienne citée par France 24.
16h20 : Hossam Badrawi, le nouveau secrétaire général du Parti national démocratique (PND, au pouvoir), devrait annoncer sa démission dans les prochaines heures, selon la BBC.
16h25 : A El-Arich, dans le Sinaï, des coups de feu ont été échangés entre manifestants et forces de l'ordre, faisant un mort et 20 blessés, selon Al-Jazeera. Un millier de personnes ont attaqué un commissariat, lançant des cocktails molotov et brûlant des voitures.
16h35 : Le déplacement du président Hosni Moubarak dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh constitue «une première étape positive», affirme un haut responsable américain.
16h40 : Un proche du pouvoir affirme que le secrétaire général du parti au pouvoir, Hossam Badrawi, va démissionner.
16h45 : Al-Arabiya avance un bilan de 5 morts lors des affrontement à El-Arich, entre manifestants et forces de l'ordre.
16h50 : Grâce au site Bambuser, des manifestants envoient des vidéos en direct, grâce à leur téléphone portable, dont celle-ci tournée près du palais présidentiel.
16h55 : Hossam Badrawi, le secrétaire général du NDP (le parti au pouvoir), a décidé de quitter son poste et le parti, selon al-Jazeera
16h57 : Selon le quotidien londonien The Guardian, la télévision d'Etat égyptienne donne désormais la parole à des manifestants, ce que l'envoyé spécial considère comme un signe...
17h : Le principal porte-parole de l'armée vient d'arriver dans les studios de la télévision d'Etat, au Caire.
17h10 : Hosni Moubarak démissionne, selon le vice-président Omar Souleimane. La foule agglutinée place Tahrir explose de joie, dans une indescriptible clameur.
17h15 : Hosni Moubarak quitte la présidence de l'Egypte et remet le pouvoir à l'armée, selon la déclaration télévisée du vice-président Omar Souleimane. «Le peuple a fait chuter le régime !», scandent les manifestants rassemblés place Tahrir.
17h20 : Le raïs «a décidé de renoncer à ses fonctions de président de la République», proclame Omar Souleimane. Il a chargé le Conseil militaire suprême de prendre en charge les affaires publiques «dans les circonstances difficiles que traverse le pays».
17h30 : Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie de l'Union européenne, estime qu'Hosni Moubarak a «écouté la voix du peuple».
17h35 : Barack Obama va faire une déclaration dans quelques instants à la télévision américaine.
17h40 : Une explosion de joie retentit à Tunis quelques minutes après l'annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak.
17h38 : Le Hamas salue le «début de la victoire de la révolution égyptienne».
17h42 : Israël espère que la période de transition qui s'ouvre en Egypte après l'annonce vendredi de la démission du président égyptien Hosni Moubarak se fera «sans secousse», selon un responsable gouvernemental israélien.
samedi 12 février 2011
Wayne Rooney : the bad boy of Manchester United
Wayne Rooney a choisi le meilleur moment pour marquer un but fantastique. A l'occasion du derby face à Manchester City, les Red Devils ont fait un pas de plus vers le titre en s'imposant 2-1. Une victoire décrochée grâce à un retourné acrobatique exceptionnel de Rooney à la 78eme. « Je pense que c'est le plus beau but de ma carrière, a reconnu l'attaquant anglais après le match. J'ai vu le ballon arriver dans la surface, et je me suis dit : « Pourquoi pas ? » Heureusement, il est entré dans la lucarne. Neuf fois sur dix, il serait allé au dessus de la barre transversale. C'est l'instinct. Vous n'avez pas le temps de réfléchir. »
jeudi 10 février 2011
Inceste : Je suis innocent...sauf une fois au chalet
Jugé pour inceste à 93 ans, Philippe Hamelain nie toujours les faits, sauf une fois, au chalet...Philippe Hamelin, 93 ans, a été condamné par le juge André Perreault à une peine de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité, pour avoir agressé sexuellement ses deux filles, dès l'âge de cinq ans, de 1956 à 1963.
lundi 7 février 2011
EDITIONS : Salon du Livre 2011 - demandez le programme !
Comme chaque année, le salon du livre de Paris aura lieu au printemps (du 18 au 21 mars).
Je vous propose le programme du cherche midi éditeur. Notre stand sera placé entre le journal l'Express (non non, ce n'est pas encore une maison d'édition) et les éditions Robert Laffont.
J'aurai l'occasion de revenir sur le salon du livre de Paris dans un prochain post.
J'aurai l'occasion de revenir sur le salon du livre de Paris dans un prochain post.
Vendredi 18 mars 2011
19h - 20h : Anne Pouget (Le pourquoi des choses Tome 3)
19h - 20h : François Marchand (Plan Social)
20h - 201h : Jeannie Longo (Jeannie par Longo)
20h - 21h : Franck Hériot (La vengeance du Djinn)
20h - 21h : Patrice Delbourg (L'homme au lacets défaits)
Samedi 19 mars 2011
11h - 12h30 : Professeur Philippe Even (La recherche biomédicale en danger)
14h30 - 16h : PIEM (Le petit Piem illustré)
14h30 - 16h : Maître Jean-Yves Le Borgne (La garde à vue : un résidu de barbarie)
15h - 16h : Imam Hassen Chalghoumi (Pour l'Islam de France)
16h - 17h30 : Elisabeth Guigou (Pour une Europe juste)
16h - 17h30 : Valère Staraselski (La fête de l'Humanité)
16h30 - 18h : Egon Kragel et Yves Couprie (OVNIS - enquête sur un secret d'Etat)
Dimanche 20 mars 2011
11h - 12h : Frédéric Lefebvre
11h - 12h : Eric Yung (Les nouvelles archives de l'étrange)
11h - 12h : Le député Alain Bocquet (Un Marx et ça repart !)
11h - 12h : Philippe Vauvillé (Le narcisse)
15h - 16h : Pierre Benichou (le pavé Coluche)
15h - 16h : Patrick Pelloux (Histoire d'urgences Tome 2)
15h - 16h : Sihem Souid (Omerta dans la police)
15h - 17h : Eric Naulleau (Pensées de Pierre Dac)
16h - 17h : Jonathan Lambert (Le monde à Lambert)
16h - 17h : Francis Huster (Lettre aux Femmes et à l'amour)
16h - 17h30 : Jean-Pierre Castaldi (Aux hasards de ma vie)
17h - 18h : Catherine Salvador (Henri Salvador - la joie de vivre)
17h - 18h : Victor Lanoux (Laisser flotter les rubans)
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