vendredi 19 novembre 2010

Le PALMARES des Prix Littéraires 2010

PALMARES des Prix Littéraires 2010



GONCOURT : La carte et le territoire (Flammarion) de Michel Houellebecq






 
RENAUDOT : Apocalypse bébé (Grasset) de Virginie Despentes







PRIX INTERALLIE : L'amour nègre (De Fallois) du journaliste Jean-Michel Olivier

FEMINA : La vie est brève et le désir sans fin (POL) de Patrick Lapeyre








MEDICIS : Naissance d'un pont (Verticales) de Maylis de Kerangal








FLORE : Le jour du Roi (Seuil) de Abdellah Taïa








DECEMBRE : Philosophie sentimentale (Flammarion) de Frédéric Schiffter



GRAND PRIX DU ROMAN DE L'ACADEMIE FRANCAISE : Nagasaki (Stock) d'Eric Faye



EDGAR FAURE DE LITTERATURE POLITIQUE : La guerre des banlieues n'aura pas lieu (Cherche-Midi éditeur) de Abd Al Malik







ROMAN FRANCE TELEVISIONS : Où j'ai laissé mon âme (Actes Sud) de Jérôme Ferrari







RENAUDOT ESSAI : L'affaire de l'esclave Furcy (Gallimard) de Mohammed Aissaoui



GONCOURT DES LYCEENS : Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants (Actes Sud) de Mathias Enard







RENAUDOT DES LYCEENS : Dans la nuit brune (L'Olivier) d'Agnès Desarthe



FEMINA ETRANGER : Purge (Stock) de Sofi Oksanen



FEMINA ESSAIS : Elisée Reclus (Robert Laffont) de Jean-Didier Vincent








PREMIER ROMAN FRANCAIS : Les trois saisons de la rage (Albin Michel) de Victor Cohen Hadria



PREMIER ROMAN ETRANGER : Black Rock (Phébus) d'Amanda Smyth







MEDICIS ETRANGER : Sukkwan Island (Gallmeister) de David Vann








Le Prix du Style : L’Entrevue de Saint-Cloud (éditions Héloïse d’Ormesson) de Harold Cobert







 Grand Prix Jean Giono : Pourquoi lire ? (Grasset) de Charles Dantzig










Prix du jury Jean Giono : Nos coeurs vaillants (Grasset) de Jean-Baptiste Harang











Sources : AFP & Livres Hebdo

jeudi 18 novembre 2010

AFP : Alain Juppé, Frédéric Lefebvre, Maurice Leroy en librairie début 2011

Alain Juppé, Frédéric Lefebvre, Maurice Leroy en librairie début 2011


PARIS, 16 nov 2010 (AFP) -

L'ex-Premier ministre, désormais ministre de la Défense, Alain Juppé publie un livre d'entretiens chez Lattès en janvier, tandis que deux autres entrants au gouvernement, Frédéric Lefebvre et Maurice Leroy, livreront leur autobiographie au Cherche Midi, au premier trimestre.

Alain Juppé, qui effectue son retour en tant que numéro deux du gouvernement, ministre d'Etat et ministre de la Défense, avait un livre prévu chez Lattès bien avant sa nomination, "La politique telle qu'elle meurt de ne pas être", qui paraîtra le 12 janvier, indique le magazine spécialisé Livres Hebdo.

Il s'agit d'un entretien croisé avec Michel Rocard, mené par le journaliste Bernard Guetta, où les deux anciens Premiers ministres confrontent leurs idées de la politique, de la France et de l'Europe.

Par ailleurs, l'éditeur Arash Derambarsh, au Cherche Midi, a signé pour des autobiographies politiques avec Maurice Leroy, le nouveau ministre de la Ville, ainsi qu'avec Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME, du Tourisme.

Ces autobiographies "comprendront beaucoup de révélations et paraîtront au premier trimestre 2011", a précisé M. Derambarsh à l'AFP.

Maurice Leroy reviendra sur son parcours politique entamé au sein du Parti communiste à la mairie d'Orly (Val-de-Marne) avant de se tourner vers le centre, de ses rapports avec François Bayrou et bien sûr de la politique de la ville.

Frédéric Lefebvre expliquera ses relations avec Nicolas Sarkozy et son soutien sans faille au chef de l'Etat.

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, débarqué du gouvernement, a lui aussi un livre en préparation chez Flammarion, qui devrait paraître en mai 2011, selon l'éditeur.

jeudi 11 novembre 2010

Le Président du Prix Edgar Faure répond au journal Marianne (Laureline Dupont)

Face à l'ignorance de son sujet (sur les banlieues, sur Abd Al Malik, sur le Prix Edgar Faure, sur un Prix littéraire, sur les membres du jury), Rodolphe Oppenheimer, Président du Prix Edgar Faure, répond à Laureline Dupont et au journal Marianne.

Madame,

Je lis votre article avec amusement ! Pour la forme, saviez vous qu’Edgar Faure s’écrit Edgar et non Edgard, à ce sujet Edgar Faure (avec la bonne orthographe) utilisait le nom d’Edgar Sanday pour écrire des romans policiers.

De plus, il s’agit de l’association Edgar Faure et non de la fondation. Je pense qu’avant de citer mon site, vous auriez du vous y rendre !

Concernant un vote, sachez qu’il s’agit d’un vote à bulletin secret, alors comment savoir qui a voté quoi ! Avez-vous des infos à nous livrer

Sur le fond « Elisabeth Guigou, Pierre Moscovici, François Sauvadet, Gérard Miller, Roland Dumas, Olivier Dassault, jurés 2010, ont-ils lu ou au moins feuilleté le livre récompensé? Quelle conception ont-ils des banlieues françaises et de leur avenir pour considérer qu'un ouvrage comme celui ci fournit une analyse politique ou une perspective riche et pertinente ? »

Une question me titille : qui représentez-vous ? Êtes-vous élue du peuple Madame ? Si oui, qui sont vos administrés et au nom de quoi ce jury ne pourrait pas avoir fait ce choix ? Car contrairement à vous, je ne sais pas qui a voté pour quoi, la seule chose que l’on comprend c’est que si nous ne pensons pas comme vous, cela semble vous déplaire !

C’est intéressant combien vous affirmez les choses et combien aucun de vos mots ne semble être utilisé au conditionnel.

Il est très flatteur pour moi de sentir votre envie d’être jurée !

« Il est étrange que les membres du Jury se soient conduits comme si Edgar Faure avait été apôtre, et sa fondation destinée à décerner le prix du livre prosélyte. »

Je vous inviterai à une conférence sur le Président Faure, sachez dés à présent qu’Edgar n’a jamais été apôtre et qu’il n’existe pas de fondation, je reste à votre entière disposition pour travailler sur des supports réels et ne pas vous aider de fiches erronées, cela ne vous grandit pas.

Au piquet Laureline Dupont !

Rodolphe Oppenheimer
Président de l’association Edgar Faure
Chevalier des Arts et des Lettres

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Ci-dessous, l'article en question :
Abd Al Malik récompensé : on s'est trompé de prix littéraire

Laureline Dupont - Marianne
Jeudi 11 Novembre 2010 à 17:00

Le rappeur et slameur banlieusard a gagné le prix Edgard Faure. Quand on découvre l'opus, on écarquille les yeux et on se demande si les membres - éminents - du jury, de Pierre Moscovici à Olivier Dassault - ont vraiment lu la prose d'Abd Al Malik.

La quatrième de couverture promet monts et merveilles au lecteur hésitant : avec La guerre des banlieues n'aura pas lieu, Abd Al Malik s'engage «tel Aimé Césaire», poétise«comme Rimbaud» et rêve«à la façon de Martin Luther King». Cette avalanche de références prestigieuses - bien abondantes pour sonner juste - n'aura pas suffit à décourager le jury du prix Edgar Faure qui récompense depuis 2007 le meilleur ouvrage politique de l'année. Le rappeur et slameur Abd Al Malik succède donc à Mathieu Laine, avocat ultra ultralibéral et auteur de Post politique, et à Bruno Le Maire pour son livre Des hommes d'Etat.

Pourquoi ? Comment ? Sur le site de la fondation Edgar Faure, pas la moindre trace d'une explication, d'un critère de sélection, d'une infime raison qui aurait poussé le jury à primer l'ouvrage d'Abd Al Malik. Après lecture, deux questions se posent : Elisabeth Guigou, Pierre Moscovici, François Sauvadet, Gérard Miller, Roland Dumas, Olivier Dassault, jurés 2010, ont-ils lu ou au moins feuilleté le livre récompensé? Quelle conception ont-ils des banlieues françaises et de leur avenir pour considérer qu'un ouvrage comme celui ci fournit une analyse politique ou une perspective riche et pertinente ?

Première page, première réponse : La guerre des banlieues n'aura pas lieu débute sur une introduction dans laquelle l'auteur apostrophe le lecteur accusé d'emblée de projeter sur la banlieue sa vision fantasmée : «Projette-t-on nos fantasmes ou expose-t-on les faits? Vous parliez de vos fantasmes? OK..., veuillez m'excuser! Moi je parle de l'existence dans le sens du «vivre ensemble»». Les éminents jurés auront dû se sentir interpellés. Ils auront sans doute apprécié l'audace littéraire de l'artiste qui s'adresse à eux sans détour et sans complaisance. Gageons que certains ont abordé ce livre comme un ouvrage socio-ethnologique offrant un éclairage sur les populations de ces territoires inconnus. Abd Al Malik en Lévi-Strauss de la banlieue ?

L'auteur promet « l'histoire réaliste d'une expérience vécue.» Si l'envie d'aborder le livre comme un témoignage solide sur la banlieue émerge à la lecture de ces lignes, elle est aussitôt anéantie par l'étroitesse du récit. Abd Al Malik se contente d'éclairer une minuscule partie du tableau, la moins avantageuse, celle justement que médias et politiques fantasment en omettant le reste. A travers l'histoire de Peggy, un jeune homme qui lui ressemble furieusement, le rappeur raconte le désoeuvrement qui conduit aux trafics, les trafics qui conduisent en prison, et la prison qui conduit à la rédemption. Tous les clichés se succèdent -drogue, vol, moto sans casque, prison- alimentés par des dialogues simplistes entre des personnages sans relief :

«-Wèch, ma couille ? demanda t-il en montrant de grandes dents jaunies par le shit.

- Comme un prisonnier qui retrouve sa cellule, la famille!»

A part ce condensé ultra réducteur de la banlieue et de ses habitants qu'il survole sans le décrypter, Abd Al Malik ignore des pans entiers de la réalité suburbaine.

Seule solution proposée pour s'extirper de cette condition de banlieusard: la religion. Converti à l'Islam soufi depuis une dizaine d'années, l'auteur dédie d'ailleurs son livre à Sidi Hamza, considéré au Maroc comme le maître du soufisme. Le fameux Peggy du bouquin est lui aussi converti. Sa rencontre avec le nouveau médecin du quartier, «un jeune Gaulois aux yeux bleus dont la rumeur disait qu'il était musulman», est l'occasion de vanter les mérites de la religion musulmane, et de coucher sur treize pages un prêche imaginaire célébrant la grandeur du soufisme. L'Islam comme salut, voilà le vrai sujet du livre d'Abd Al Malik. Il est étrange que les membres du Jury se soient conduits comme si Edgar Faure avait été apôtre, et sa fondation destinée à décerner le prix du livre prosélyte.

samedi 6 novembre 2010

Pourquoi Claude Guéant et Bernard Squarcini ont raison de porter plainte contre Médiapart

Claude Guéant, Secrétaire Général de l'Elysée (Présidence de la République) a annoncé samedi à l'AFP qu'il déposerait "la semaine prochaine" plainte contre Médiapart, le site d'Edwy Plenel, qui l'a accusé d'avoir organisé l'espionnage de journalistes travaillant notamment sur l'affaire Bettencourt.

Ainsi, il a annoncé : "Je poursuis Mediapart pour diffamation par voie de citation directe", en précisant que ce serait "fait la semaine prochaine".

Selon, Claude Guéant, le principal collaborateur du président Nicolas Sarkozy, les accusations portées contre lui par Mediapart "n'ont aucune espèce de fondement". "C'est indigne. On ne peut pas laisser passer de tels procédés, laisser dire des mensonges qui déshonorent les gens", a-t-il ajouté.

"C'est la première fois que je porte plainte", a également affirmé M. Guéant, qui s'est entretenu vendredi avec son avocat, Me Jean-Yves Dupeux. Ce dernier a précisé à l'AFP que la plainte de son client était "en cours".

Le Journal du Dimanche (JDD) a affirmé que non seulement Claude Guéant mais aussi Bernard Squarcini, directeur de la DCRI, le contre-espionnage français, déposaient plainte.

Jeudi, Mediapart avait cité Claude Guéant comme étant chargé des opérations de surveillance de certains journalistes qui enquêtent sur l'affaire Bettencourt, dans laquelle le nom du ministre du Travail, Eric Woerth, est cité.

"C'est "l'hôpital qui se moque de la charité", a estimé samedi en réaction le patron du site d'informations en ligne, Edwy Plenel.

"S'il maintient cette décision, ce sera une superbe occasion d'un procès où la liberté de l'information mettra en évidence la part d'ombre de cette présidence", a également déclaré M. Plenel à l'AFP.

"Un procès serait une bonne occasion de défendre la liberté de l'information face à un pouvoir qui n'a cessé de la piétiner", a-t-il insisté.

En effet, je pense que les accusations de Médiapart sont graves et que la plainte de Monsieur Guéant était plus que nécessaire afin de clarifier cette situation qui prête à la confusion.
 
Alors, il y a deux possibilités : soit Médiapart a raison concernant l'espionnage de certains journalistes et nous serions dans l'illégalité la plus totale, soit Médiapart a tord et la plainte de Monsieur Guéant permettra de mettre un terme aux accusations intolérables de Médiapart.
 
Dans une démocratie, la confusion n'a pas sa place et il serait souhaitable de répondre à cette plainte le plus rapidement possible. Pour connaitre un peu Claude Guéant, je sais de lui que c'est un homme honnête, dévoué à la République et profondément républicain.
 

mercredi 3 novembre 2010

Prix de la littérature politique Edgar Faure 2010 pour Abd Al Malik

Abd Al Malik a remporté le Prix de la littérature politique Edgar Faure 2010.

C'est avec grande fierté que j'ai eu le plaisir de publier ce livre au cherche midi éditeur.



Pour la quatrième année, l'association Edgar Faure investit le Palais du Luxembourg , au Sénat, et réunit un jury de choix pour remettre son prix de la littérature politique.


Députés, sénateurs, portes paroles et journalistes ont fait partie du jury qui a décerné le prix à l'écrivain politique de l'année. A l'initiative de Rodolphe Oppenheimer, petits fils d'Edgar Faure, cet événement a pour vocation d'affirmer une volonté de placer au devant de la scène les auteurs et les éditeurs qui investissent le champ de la littérature politique.

Née en 2003, elle se veut d'accompagner l'engouement croissant pour la littérature politique. A partir d'une liste d'ouvrages politiques, les éditeurs et l'association Edgar Faure ont sélectionné un certain nombre de livres qui concourront au prix.

Un hommage à Monsieur Faure

Soucieux de perpétuer la mémoire du Président Edgar Faure, le Prix de Littérature Politique Edgar Faure a été imaginé comme une manière de perpétuer la pensée du Président en formant un jury éclectique au dessus des clivages politiques.

Visionnaire, tant sur le plan politique que sur le plan artistique, Edgar Faure aimait les arts qu'il n'a cessé de caresser de son intelligence tout au long de sa vie : Ecrivain, Auteur de romans policier, Auteur Compositeur- Poète, Académicien Avocat, Ministre, Président du Conseil, Député, Sénateur, Maire... Edgar Faure fut tout au long de sa vie un serviteur de l'Etat.

Un jury prestigieux

Pour décerner le prix politique de l'année 2010, l'association a réunit un florilège d'hommes et de femmes du paysage politique et littéraire :

Roland Dumas - François Sauvadet - Pierre Moscovici- Jean-Claude Gaudin - Isabelle Debré - Gilles Catoire - Olivier Dassault- Pascal Buchet - Viviane Neiter - Gérard Miller - Mathieu Laine -Elisabeth Guigou - Marie-Christine Tarby-Maire - Claude Ribbe - Philippe Chaix - Rodolphe Oppenheimer


Ce prix 2010 a prouvé que la diversité mêlée à la passion du livre politique peut permettre à une édition de qualité de prendre toute son importance.

SOURCE : AFP