samedi 30 mars 2013

A lire : "Digital Citizen" par David Lacombled !



"Digital Citizen - Manifeste pour une citoyenneté numérique par David Lacombled (Editions Plon - En librairie le 28 mars 2013)

Le numérique : enfer ou paradis ?

Entre ceux qui pensent que le numérique c’est le diable et ceux pour qui Internet est un nouveau paradis, où est la vérité ? Incontestablement, la révolution numérique que nous vivons depuis vingt ans accouche d’un nouveau monde. Notre vie se transforme radicalement: l’information, la culture, la politique, les relations sociales, l’économie, l’amour aussi sont entrés dans une nouvelle ère. Plus rien ne sera pareil. La grande messe du 20 heures est-elle supplantée par un tweet de 140 caractères ? Amazon va-t-elle devenir la première librairie de France ? Le numérique va-t-il faire tomber toutes les dictatures ? Google est-il aujourd’hui plus puissant que le président des Etats-Unis ? Comment empêcher certains cyber-criminels de pénétrer au cœur des systèmes de différents Etats ?

Nous ne reviendrons pas en arrière. Il y a urgence pour qu’une nouvelle citoyenneté numérique responsable émerge pour faire valoir son esprit de liberté et de civisme face aux dérives de certaines grandes marques du net. Internet et le numérique sont désormais dans notre vie. Plus que jamais, l’homme doit retrouver ses marques dans ce nouveau monde. C’est le message de ce manifeste.

Biographie de l'auteur

Journaliste de formation, David Lacombled est directeur délégué à la stratégie des contenus d’Orange. Il est également président du think-tank La villa numeris.

Sur Twitter : @david_lacombled


Sommaire

- Culture, vers de nouveaux paradigmes

- Relations internationales : les nouvelles frontières

- Etats et conglomérats numériques : les liaisons dangereuses

- Ville : quand la Cité devient smart city

- Information et médias : une nouvelle géopolitique

- Nouvelle économie : l’ère des disruptions

- Société : le code a changé, les femmes prennent le pouvoir




dimanche 24 mars 2013

Réunion "Courbevoie 3.0" le jeudi 28 mars : "SENIORS : atouts de la jeunesse !"



"SENIORS : atouts de la jeunesse !"





44, rue Edith Cavell,
92400 Courbevoie
(proche de la Place de Belgique à Bécon les Bruyères)
Parking à disposition (Place de Belgique)

Transport le plus proche

Gare de Courbevoie - Bécon les Bruyères


Ferrés (Métro, RER, Tramway)   
Pont de Levallois - Bécon
Ligne 3
1034 mètres


Bus - ligne 275




 

Autolib'

Espace Autolib'
Autolibs
6 place herold
712 mètres

Velibs
FRANCE (LEVALLOIS)
Velibs
157 anatole france -
924 mètres

Nos Invités :

Thierry Solère


Thierry Solère est, depuis juin 2012, Député (UMP) de Boulogne-Billancourt.  
41 ans, il est marié et père de quatre enfants.
Chevalier dans l’Ordre National du Mérite

Carrière professionnelle
Après avoir dirigé les affaires publiques d’un éco-organisme leader du recyclage des pneumatiques usagés en France, Thierry Solère est consultant dans un grand cabinet de recrutement. 

Carrière politique
Elu de Boulogne-Billancourt de 2001 à 2012
Depuis 2004 : membre du conseil général des Hauts-de-Seine, vice-président en charge du développement économique et du très haut débit
Depuis juin 2012 : député UMP de Boulogne-Billancourt (9ème circonscription des Hauts-de-Seine)  - Membre de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire
Spécialiste des nouvelles technologies, en 2007, Thierry Solère a dirigé la campagne Internet de Nicolas Sarkozy, candidat à l'élection présidentielle.

Mandats locaux
  • depuis 2001 : Membre du conseil municipal de Boulogne-Billancourt
  • depuis 2004 : Membre du conseil général des Hauts-de-Seine, vice-président en charge du développement économique et du très haut débit
Au titre de ses mandats, il est administrateur :
  • de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris ;
  • de la SAEM Val de Seine Aménagement ;
  • de l'hôpital Ambroise Paré ;
  • de la maison de retraite des Abondances ;
  • des collèges Dupanloup, Bartholdi, Landowski et Rambam ;
  • du syndicat mixte du Val de Seine ;
  • de la prison de Nanterre ;
  • de la Sem 92.

Najwa El Haïté

Najwa El Haïté est une proche conseillère de Manuel Valls. Elle est, aujourd'hui, directrice des affaires publiques du groupe de protection sociale Klésia.
  
Formation :

Maîtrise de droit des affaires à l'université Paris I Panthéon Sorbonne;
DEA Droit des affaires Université Paris XII;
Mastère 2 Administration du Politique Paris I Panthéon Sorbonne.
Expériences professionnelles :
Chargée mission cabinet du Président du Conseil général de Seine-Maritime (2005-2011)
Chargée de communication Mairie d'Evry (2011-2012)
Directrice de cabinet adj en charge des questions de santé et des séniors et Directrice de la communication Mairie d'Evry (2012-2013)
Directrice des affaires publiques du groupe de protection sociale Klésia (actuellement).
Mandat électif :
Conseillère municipale Ville du Havre (actuellement jusqu'en 2014).


Philippe Nahon


Philippe Nahon est Courbevoisien depuis 35 ans.
Chef d'entreprise, il s’est investi de longue date dans la vie de la Cité et dans la vie associative locale.
Il a dirigé et animé le GRC (groupe de réflexion de Courbevoie) en 2009 et 2010.
Par ailleurs, il est un animateur actif, depuis 2011, du Parti Radical à Courbevoie.
C’est un membre de longue date de la Commission de révision de la fiscalité locale.
Enfin, Philippe Nahon est Délégué pour les 11 communes du Nord des Hauts-de-Seine de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir Dignement). Association présidée par Jean-Luc Romero, elle regroupe plus de 50.000 adhérents.
Dans le contexte plus que jamais actuel de l'indispensable solidarité inter générationnelle, l'ADMD œuvre activement pour que la législation relative à la fin de vie évolue dans le sens désormais souhaité par la majorité de nos concitoyens.
 
Olivier Cimelière

Olivier Cimelière est Président fondateur de la société « Heuristik communication ».
Après avoir été reporter en presse écrite (La République du Centre) et en radio (RMC, Radio France Landes et Radio France Drôme) à la sortie de son école de journalisme (CELSA), Olivier s’est orienté vers la communication d’entreprise au sein de grandes entreprises internationales dans successivement le secteur pharmaceutique (Bœhringer Ingelheim), le secteur alimentaire (Nestlé Waters), le secteur high-tech et télécoms (Ericsson & Google) et celui des études marketing et d’opinion (Ipsos).

Olivier compte plus de 20 ans d’expérience professionnelle en communication corporate, réputation d'entreprise, relations presse et réseaux sociaux. Il anime un blog sur la communication, l’information, la réputation, la perception et la distorsion d’image : www.leblogducommunicant2-0.com . Il est également chroniqueur associé au Plus du Nouvel Observateur où il décrypte des sujets d'actualité à travers son regard de communicant et d’ancien journaliste. Il est l'auteur d'un essai intitulé "Journalistes, nous avons besoin de vous !" paru en novembre 2011 et intervenant dans diverses conférences et écoles (CELSA, EDHEC et ESJ Paris).
Olivier est aujourd'hui Président fondateur d'Heuristik Communication, cabinet de conseil spécialisé en stratégies de communication, de réputation et d’influence on et off-line.

Courbevoie 3.0 - Santé avec Arash Derambarsh : Comment améliorer l’offre et l’accès aux soins ?



La troisième édition du club du Courbevoie 3.0 s'est déroulée le jeudi 28 février 2013 au restaurant AFFINITHE de Courbevoie. Au menu de ce rendez-vous mensuel, créé par Arash Derambarsh, la santé et l’accès aux soins.

Avant d'échanger avec les différents intervenants, le président du club, Arash Derambarsh, remercie les invités de leurs présences. Et rappelle les enjeux de ce club : « Échanger sur des thèmes précis comme la santé ce soir. Le but est de créer une interactivité avec vous avec des intervenants de qualité".

L'actualité est tout de suite abordée avec les récents faits divers survenus comme la mort d'un nourrisson par manque de places à Port-Royal ou cette femme enceinte décédée durant son transport à l'hôpital. Ces événements relancent le débat sur la qualité des soins en France et la question des « déserts médicaux ».

« En France, quand on évoque la santé, on veut tout de suite faire peur. Il faut arrêter avec cela, on nous matraque avec la viande de cheval, mais on ne parle pas de la grippe », analyse le médecin généraliste Thierry Calvo avant de poursuivre :
« Il faut arrêter de faire peur aux gens, comme l'a prouvé l'épisode du vaccin contre la grippe H1N1 .Quant à cette question de désert médical, 50 km pour trouver un médecin ou un hôpital dans certaines régions, cela reste une distance raisonnable. »

C'est au tour de l'ex-ministre Marie-Anne Montchamp de prendre la parole et d'exprimer sa joie d'être présente à ce débat. « Il est facile de faire un consensus sur des questions de vie ou de mort. La vraie question est de savoir quels sont les besoins en santé des Français. On connaît un déficit de l’assurance-maladie important. » Et de signaler : « Notre population vieillit. Notre système doit faire face à un nouveau modèle car de nouvelles pathologies spécifiques vont se développer. C’est surtout, à mon avis, une question de bien vivre. Ce qui m’intéresse, c’est comment inverser le discours : poser les bonnes questions aux Français car cela coûte cher ! »
.
« Le temps de la maladie est un temps long, qui n’est pas limité à l’échange avec le médecin », ajoute la présidente de Doctissimo Valérie Brouchoud, avant d'expliquer le succès de ce site : « Les gens attendent une réponse sur le mieux vivre. En France, nous avons des associations de patients qui connaissent et aident davantage le malade que le médecin. Le patient va donc s’inscrire dans un parcours plus global que la simple relation avec son médecin. »

Sur la notion de « désert médical », Marie-Anne Montchamp se veut prudente : « C’est une fiction, cela dépend de l’urgence, il ne faut pas mettre ces idées dans la tête des Français ». Elle cite l'exemple de maternités de proximité de mauvaise qualité avant de reprendre : « Ça n’est pas facile quand on est politique. Nous devons dire la vérité aux Français, mais il faut qu’ils expriment leurs attentes. » Elle milite pour de vrais services de proximité, notamment dans le domaine de la psychiatrie.

Ces tragiques événements sont-ils évoqués sur Doctissimo par exemple ? « Les problèmes médiatiques ne sont pas abordés, répond Valérie Brochaud. Les gens parlent essentiellement de leurs problèmes. »

C'est au tour de Céline Touati de prendre la parole pour parler de son métier de naturopathe. « Nous sommes non conventionnés. La naturopathie est une médecine de prévention : il n y a pas de notions d’urgences ; pour cela, on se tourne vers la médecine conventionnelle. Je travaille en alliance avec les médecins. Les gens viennent me voir en complément pour divers problèmes comme le diabète ou le cancer. »

Thierry Calvo tient à souligner que « la France possède la meilleure médecine au monde et le meilleur accès aux soins. C'est totalement différent aux Etats-Unis, c'est une médecine plus business ». Et il rappelle le rôle du politique : « Pourquoi n’explique-t-on pas aux Français comment fonctionne la sécurité sociale ? Ils cotisent pour cela, pour que chacun puisse y aller quand il le souhaite. »

Ce qui pousse Marie-Anne Montchamp à réagir : « Il y a une évolution de la santé. Ce qu’on a connu avant peut être bouleversé. La vérité est que notre système est généreux : ça créer un déséquilibre des comptes, on oublie que les besoins évoluent. La population vieillit, et il faut sortir de l’urgence. Il faut suggérer un dialogue et un parcours de soins adapté aux patients. En France, nous avons chaque année 2 millions d’hospitalisations qui ne servent à rien. Ce sont beaucoup de personnes âgées, qui sont dans l’isolement, et il n'y a pas d’accompagnement. Il faut une réponse sociale et sanitaire adaptée. »

Sortir de l'urgence et accorder plus de place à la prévention. C'est en quelque sorte le rôle de Doctissimo, comme le précise sa présidente : « Nous sommes un média, on parle aux Français, nous avons une partie éditoriale. La médecine, ça n’est pas que des soins. Nous accordons une grande part à la prévention. »

Céline Touati regrette le peu de temps accordé aux patients durant les consultations : « 12 minutes, ce n’est pas assez ! Chez nous, ça dure 1h30. Les médecins nous envoient leurs patients pour parler car ils ne peuvent plus le faire. » Thierry Calvo rétorque : « Hélas, on ne peut pas tout faire ! Je rappelle que l’accès aux soins est libre et qu'on peut très bien aller voir trois généralistes différents ! »

« C'est quoi le bien-vivre ? Et pourquoi ne valorise-t-on pas assez le sport en France, qui est un élément moteur de la santé ? » questionne Arash Derambarsh. « L'important est d'avoir une bonne alimentation et une activité physique régulière », répond Céline Touati.

Thiery Calvo soulève un problème, celui de la CMU : « Certaines personnes s'en trouvent privées dès lors qu'elles gagnent un tout petit plus que le minimum requis. » Ce médecin généraliste préconise de revoir l'AME (aide médicale d'État) pour élargir le droit à la CMU et éviter ainsi de laisser certains Français sans soins. « L'Aide médicale d'Etat, est accordée aux personnes en situation irrégulière, qui ont accès à 100 % des soins », répond l'ancienne ministre. Et de préciser le rôle de cette aide : « De nombreux problèmes existent dans les flux migratoires. La France a donc décidé d'aider ces populations. J'ajoute que c'est une ligne budgétaire de l'Etat, avec environ 650 millions d'euros. »

Faut-il supprimer ou alléger cette aide, comme le suggère Thierry Calvo ? Marie-Anne Montchamp se veut prudente : « On ne peut faire de la tuyauterie budgétaire comme ça. C'est un long débat au sein de mon parti, où je suis pas mal isolée. Il faut bien comprendre à qui cette aide s'adresse. Ce sont des gens dans le besoin, et c'est dans la tradition républicaine de la France de leur venir en aide. » Mais elle met en garde sur le fait que cette aide ne doit pas servir à financer des réseaux de travail clandestin, qui profitent de la détresse de ces personnes.

« Nous sommes dans un système discontinu »

Marie-Anne Montchamp soulève un autre problème : « Nous rencontrons un déséquilibre de l'accès aux soins. Nous sommes dans un système discontinu. Notre population vieillit, bientôt nous aurons plus d'inactifs que d'actifs, cela va créer un trou… Si vous ajoutez le chômage, ça fait un déséquilibre ». Valérie Brouchoud précise que ce n'est pas en supprimant l'AME que l'on comblera le trou de la Sécurité sociale.

Le débat se poursuit. Arash Derambarsh revient sur cette question du bien-être et demande à ses interlocuteurs comment se sentir en bonne santé. « Il faut simplement faire attention à ce que l'on mange », rétorque Céline Touati. Le président du club en profite pour mettre en avant le rôle de l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) et la fameuse devise : manger cinq fruits et légumes par jour.

Pour Céline Touati, « tout cela est beaucoup trop global. On a tendance à penser que tout le monde a besoin de la même chose. Or, c'est individuel, nous avons des besoins différents ». Cette naturopathe intervient dans les écoles de Courbevoie pour sensibiliser les enfants sur le bien-manger.

Dans l'auditoire, des membres de « Médecin direct » sont cités en exemple. Ils ont mis en place une plateforme médicale de conseils, de consultations et un service de chat en ligne qui permet de consulter, dialoguer en direct et poser des questions à un médecin inscrit ou à des spécialistes.

Thierry Calvo rappelle l'importance d'un site comme Doctissimo, car, pour ce praticien, il n'est pas toujours facile d'expliquer tout le processus d'une pathologie à un patient, surtout quand le temps manque : « Je suis content que Doctisismo existe, cela permet aux malades de mieux comprendre leur pathologie sans obligatoirement passer par nous ».

Dans la salle, Jean-Luc Plavis prend la parole. Ce chargé de mission du Collectif interassociatif sur la santé en Ile-de-France (CISS IDF), atteint de la maladie de Crohn raconte son expérience : « Ca a été pour moi un vrai parcours du combattant, car tout n'est pas abordé à l'hôpital. Quand j'ai quitté l'hôpital, de nombreux médecins ne connaissaient pas ma maladie, et c'est moi qui en faisais le constat ! » Et de reparler de sa ville : « À Suresnes, pour un quartier de 7 000 habitants, nous n'avons qu'un seul médecin ! » Face à ce constat, il a décidé avec d'autres patients de mettre en place à Suresnes une maison de santé, dont l'ouverture est prévue en 2014 : « Ce sera un lieu de rencontres, d'écoute et de conseils. Nous aborderons aussi la question du droit des patients. Une manière de penser la santé », explique-t-il.

Les Courbevoisiens présents ont ensuite pu poser leurs questions aux différents invités. « Que pensez-vous de l'apport d'internet dans la prévention ? », questionne Aymeric Gobert, photographe et salarié de l'industrie pharmaceutique. « Internet est un élément incontournable de nos jours, et c'est tant mieux », répond le docteur Thierry Calvo. Valérie Brouchoud en profite pour signaler l'importance du médecin traitant : « Il est le chef d'orchestre, celui qui doit orienter et guider le patient ».

« Le bon médecin est celui qui parle complètement à son patient », ajoute Marie-Anne Montchamp, avant de poursuivre : « Tout seul, on ne peut pas guérir ; à deux, c'est mieux ! » Une habitante prend à son tour la parole pour dresser un constat : « 50 kms, cela peut être énorme pour certaines personnes âgées. Il y a une forte disproportion selon les régions. Sans compter que les gens ont de moins en moins de mutuelles. Cela devient difficile de se faire soigner, même en ville, surtout avec les dépassements d'honoraires ! »

Apporter des alternatives

Sur ce constat alarmiste l'ancienne ministre se veut pragmatique : « Nous avons des besoins nouveaux en matière de santé, il faut refondre notre système et apporter des alternatives. Si on se tourne toujours vers la Sécurité sociale, on ne pourra bientôt plus y répondre »

Thierry Calvo explique que, sur 12 minutes de consultations, 8 sont consacrées au « social ». Il suggère, pour combler le défit de praticiens dans certaines zones, « une exonération de leurs charges ». Mais « comment financer cela ? », lui répond Marie-Anne Montchamp.

Un autre habitant demande ce que pensent les intervenants du Dossier médical personnalisé (DMP). Le praticien répond qu'il faut « arrêter cette hémorragie financière. La carte Vitale a coûté suffisamment cher, et cela a entraîné une augmentation des soins. Quand il s'agit de lourdes pathologies, si j'ai besoin d'un compte-rendu, mon patient l'a… » De plus, cela pose clairement un problème de confidentialité. En revanche, « pourquoi pas en ce qui concerne les questions de grossesse ? », réagit Marie-Anne Montchamp.

Une personne dans la salle (Bruno Azria) suggère que l'on installe des médecins étrangers dans ces zones pour combler le manque. Si l'idée peut paraître intéressante, Marie Anne Montchamp rappelle que « c'est un sujet sensible, car nous avons une obligation de résultats et d'exigences. Ces flux peuvent apporter une réponse mais c'est à tous les étages qu'il faut poser la question : cela concerne également tout le personnel soignant. »

« N'oublions que ces personnes viennent surtout ici pour se former », ajoute Thierry Calvo. Et de mettre en garde : »Si on impose aux médecins de s'installer dans certaines zones, ils risquent de partir travailler à l'étranger ! »

C'est Marie-Anne Montchamp qui conclut les débats en lançant des pistes à explorer : « Notre système doit bouger, les Français aspirent à être en bonne santé. Il faut donc renforcer l'accès à l'information, au partage des données. La simple confrontation ne suffit plus. Le patient a besoin de parler, de définir son parcours de soins. Nous avons entrepris ce soir une autre approche de la santé, nous pouvons aller vers une médecine plus humaine. »

Le président du club remercie le public, venu encore en nombre pour ce débat, et en profite saluer la présence de Jean-Philippe Blanc qui, suite à un accident, s'est retrouvé dans le coma puis a rédigé un livre où il raconte son parcours (« Revivre à tout prix »).

Remerciement à Jérémy Kreins et Affinithé.


jeudi 14 mars 2013

Arash Derambarsh (Président du Club "Courbevoie - ville 3.0") sur I>Télé



Arash DERAMBARSH – Président Club Courbevoie 3.0

Geoffroy DIDIER – Secrétaire national de l'UMP

Benoît THIEULIN – Directeur de l'agence Netscouade

Charlotte BRUN – Secrétaire nationale à la petite enfance, aux personnes âgées et au handicap - PS


Débat Arash Derambarsh (Courbevoie 3... par Arash_Derambarsh