Qu'est-ce qui nous pousse à agir d'une façon ou d'une autre ? Ce sont les codes de notre société. Ces codes nous sont transmis par la famille, nos proches (amis, compagnons de route,...), nos responsables (employeurs, instituteurs,...) et l'Etat.
Mais au final, et malgré nos différentes influences, nous agissons seuls. Mais de façon inconsciente, deux critères nous guident : l'éthique et la morale.
L’éthique établit les critères pour agir librement dans une situation pratique et faire le choix d'un comportement dans le respect de soi même et d'autrui. La finalité de l´éthique fait donc d’elle-même une activité pratique. Il ne s’agit pas d’acquérir un savoir pour lui-même, mais d'agir avec la conscience d’une action sociétale responsable. Elle est considérée de nos jours, comme la discipline au fondement de l’éthique appliquée, de l’éthique individuelle, de l’éthique sociale et des différentes formes d´éthiques spécialisées qui se confrontent aux problèmes normatifs de leur domaine particulier.
De même, il y a la morale. La morale (du latin moralitas, « façon, caractère, comportement approprié ») désigne l'ensemble des règles ou préceptes relatifs à la conduite, c'est-à-dire à l'action humaine. Ces règles reposent sur la distinction entre des valeurs fondamentales : le juste et l'injuste, ou plus simplement le bien et le mal. C'est d'après ces valeurs que la morale fixe des principes d'action, qu'on appelle les devoirs de l'être humain, vis-à-vis de lui-même ou des autres individus, et qui définissent ce qu'il faut faire et comment agir.
L'éthique est donc un concept universel, tandis que la morale est un concept subjectif, propre à chaque clan, tribu, communauté ou encore civilisation.
La morale est généralement rattachée à une tradition idéaliste (Emmanuel Kant) qui distingue entre ce qui est et ce qui doit être, alors que l'éthique est liée à une tradition matérialiste (Baruch Spinoza) qui cherche seulement à améliorer le réel par une attitude raisonnable de recherche du bonheur de tous.
Il s'agit donc de nous élever afin de prôner l'éthique plutôt qu'être moraliste.
Voici une intervention de Gilles Deleuze, immense philosophe français, qui avant de se suicider en 1995, a rappelé que « Ce sont les organismes qui meurent, pas la vie ». Histoire de rappeler que l'oeuvre reste, les hommes passent.
Ce qui nous ramène à une certaine humilité...
adorable.
RépondreSupprimer;;et aussi, sur une jolie definition de la phylosophie: c'est la creation de concepts...
intellectuels?