mardi 26 février 2013

Arash Derambarsh - "Courbevoie - Ville 3.0". Débat sur la Santé à Courbevoie


"SANTE : Comment améliorer l'offre et l'accès aux soins ?"

La réunion-débat se déroulera le jeudi 28 février 2013 de 19h15 à 21h30 chez AFFINITHE (8, Rue Adam Ledoux, 92400 Courbevoie - proche de la Gare)

8, Rue Adam Ledoux,
92400 Courbevoie
(proche de la Gare)
01 41 16 09 01 - www.affinithe.fr
Twitter : @Affinithe
 Parking à disposition


La rue Adam Ledoux relie l’avenue du Château du Loir (qui longe la gare de Courbevoie) et la rue de l’Alma.
- Bus RATP Alma-Baudin ou Hérold (275, 278), Mairie de Courbevoie (175, 275, 278), Place Charras (176)
- SNCF gare de Courbevoie (ligne Saint Lazare - La Défense - Saint Cloud).


Nos Invités :

Marie-Anne MONTCHAMP
Ancien ministre, présidente de l’Agence Entreprises et Handicap.

Marie-Anne MONTCHAMP a exercé des fonctions de DRH dans de grandes entreprises de l’assurance puis de la distribution pharmaceutique avant de créer son cabinet de conseil en organisation en 1993. Parallèlement, elle s’engage en politique : elle est adjointe au maire de Nogent-sur-Marne à partir de 2001 puis conseiller régional d’Île-de-France de 2004 à 2008 et députée entre 2002 et 2010. Elle est secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées de 2004 à 2005 puis secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale entre 2010 et 2012. Elle est également Déléguée Générale de l'UMP en charge de la Formation.

Valérie Brouchoud
Présidente de Doctissimo et Directrice générale adjointe Numérique de Lagardère Active.
Elle a été successivement chargée de la communication externe puis Responsable du Marketing de Médecins Sans Frontières et Directrice de l'Association de soutien au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. De juin 2000 à novembre 2007, elle a pris la direction éditoriale et rédactionnelle de Doctissimo puis fut promue Directrice Générale de Doctissimo, chargée des nouveaux projets, de la publicité et de la stratégie du groupe. Journaliste, diplômée de l'IEP Grenoble, Valérie Brouchoud est également titulaire d'un DESS en Communication.
 Site : doctissimo.fr
  

Docteur Thierry Calvo

Médecin généraliste à Courbevoie - la Défense. 

Marié, trois enfants, Docteur Calvo est installé depuis plus de dix ans à Courbevoie la Défense – Faubourg de l’Arche.

Docteur Calvo est issu d’une famille de médecin. Ainsi, la médecine a été rapidement pour lui une vocation.

Après des études au lycée Henry IV à Paris, il s’inscrit à la faculté de médecine Bichat, où il y obtient le titre de lauréat avec médaille de bronze.

Depuis, il a su, grâce à la transmission et à l'enseignement de son père également médecin généraliste, recréer une vraie médecine générale de famille.


Céline Touati 

Naturopathe et nutrithérapeute à Courbevoie (92).

Affiliée à la FENHAMAN (Fédération de Naturopathie), membre de l’OMNES (Organisation des Médecines Naturelles et de l’Education de Santé) et de l’Alliance pour la Santé (Association européenne réunissant médecins et professionnels de santé), elle partage son aptitude en naturopathie, nutrition et bien être à son cabinet mais également par le biais de conférences, d’ouvrages et d’émissions de radio remplies d’astuces culinaires et plaisir.


lundi 11 février 2013

Courbevoie - Ville 3.0 : "L’entrepreneuriat, mode d’emploi"


L’entrepreneuriat, mode d’emploi (par Sofien Murat)



Mardi 29 janvier, au restaurant La Scène à Courbevoie, avait lieu la deuxième édition du club « Courbevoie - Ville 3.0 » fondé par Arash Derambarsh.

Pour mémoire, rappelons que « Courbevoie - Ville 3.0 » est un club regroupant des Courbevoisiens de toutes générations. Il a pour vocation de porter une « voix » originale, indépendante et responsable au sein de la ville afin de partager et d'explorer des idées nouvelles. Ce club réunit chaque mois des personnalités de tous horizons (société civile, entrepreneurs, journalistes, blogueurs, politiques, experts, dirigeants...) afin de débattre de sujets divers (civisme, sport, numérique, vivre-ensemble, santé, environnement, transports, politique, social, travail, emploi, sécurité…)

Cette deuxième réunion, à laquelle les habitants de la ville avaient été invités, avait pour thème « L’entrepreneuriat : comment concrétiser votre rêve ? ».

Plus de 75 personnes s’étaient déplacés, un mardi soir dans le froid, pour cette soirée à laquelle participaient Alexandre Malsch (fondateur de www.Melty.fr), Céline Lazorthes (fondatrice de www.Leetchi.com), Natacha Quester-Séméon (co-fondatrice de I-marginal et de www.youarhere.fr), Aziz Senni (fondateur de Business Angel des Cités et PDG fondateur d’ATA France, Ronan Le Moal (directeur général du groupe Crédit Mutuel Arkéa), Samuel Paccoud (fondateur de RondBleu.com) et…l’artiste Doc Gynéco.

C’est le président du club qui a ouvert les débats : « Étant bientôt avocat, je n’avais pas les codes et les notions pour entreprendre. Le but de ces soirées, c’est de vous donner les codes pour mieux comprendre », a expliqué Arash Derambarsh. Et de rappeler son objectif : « Nous avons fondé ce club avec les habitants, ce soir nous avons la chance d’avoir des invités prestigieux qui vont nous parler de leurs expériences ».

Après une rapide présentation des invités, Aziz Senni commence par exprimer sa joie d’être présent ce soir. C’est l’occasion pour les habitants de découvrir le parcours de l’homme. « Je suis né au Maroc, je suis arrivé à l’âge de deux mois au Val Fourré, au sein d’une famille de six enfants ». Et de revenir sur son désir d’entreprendre : « Issu d’une famille pauvre, pour moi l’entrepreneuriat, c’était la liberté, de statut et de vie, dans le but d’augmenter le pouvoir d’achat de ma famille ».

Pour Ronan Le Moal, directeur général du groupe Crédit Mutuel Arkéa, la notion d’audace est fondamentale. Pour lui, il est important que les banques accélèrent leur présence auprès des entreprises. « Il faut faire venir les individus vers les banques, la banque doit retrouver un rôle primordial dans la création de crédit de consommation », avance-t-il.

Néanmoins est-ce facile d’entreprendre ? Existe-t-il des barrières ? Pour Aziz Senni, celles-ci sont sociales mais aussi mentales. Il a écrit un ouvrage (« L’ascenseur social est en panne, j’ai pris l’escalier ») où il retrace son parcours de jeune entrepreneur. « Avec tous les clichés sur les banlieues, c’est avant tout une question de confiance en soi », ajoute-t-il en retraçant son parcours.

Pour Alexandre Malsch, fondateur de Melty, il ne faut pas avoir peur de se lancer et ne pas craindre l’échec. Il raconte comment, il y a deux ans, son entreprise a perdu beaucoup d’argent. Seule la passion en son projet et le soutien des personnes associées ont permis de surmonter les difficultés. « Il faut apprendre de ses erreurs », avoue-t-il, avant de citer Eleanor Roosevelt : « Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. »

La fondatrice de Leetchy, Céline Lazorthes, conseille de bien s’entourer et de rencontrer d’autres entrepreneurs afin de partager ensemble les craintes communes. Un constat partagé par Natacha Quester Séméon, qui reconnaît la difficulté des débuts : « C’est un peu l’aventure, on se découvre un peu soi-même, mais il faut apprendre de ses échecs. On reçoit beaucoup d’investisseuses lors des réunions Girls Power. Cela permet de créer des énergies positives pour chacune, il ne faut surtout pas s’isoler ». Avant de conclure : « Il faut trouver des gens avec qui on peut créer des synergies ».

Avec le contexte actuel de crise économique et de morosité ambiante qui règne en France, est-il propice de se lancer dans une telle aventure ? Pour Céline Lazorthes, c’est possible si on laisse les entrepreneurs pouvoir se lancer dans de tels projets, car la tentation de partir est forte. Elle-même reçoit de nombreuses sollicitations de l’étranger, notamment de Londres.

Le fondateur de Melty va plus loin : selon lui, la stabilité, c’est bien, mais les périodes de crises sont propices à toutes formes d’innovations, il ne faut donc pas savoir peur de créer une entreprise dans de tels moments.

Constat un peu différend pour Aziz Senni : « Il ne faut pas jeter la pierre aux entrepreneurs et les laisser entreprendre ». Créer sa société était pour lui un véritable « rêve américain ». Et de citer un célèbre philosophe grec : « L’important est de se connaître soi même ».Il ne faut surtout pas laisser s’installer le doute ou le pessimisme. Ne pas avoir peur des démarches lourdes administratives et ne pas craindre l’échec. Tout en précisant : « Votre premier atout, c’est la santé ! »

Le président du club, Arash Derambarsh, prend à son tour la parole : « La France est un pays merveilleux où il y a une liberté d’entreprendre. Rien ne tombe du ciel, il faut aller chercher les gens et ne pas avoir peur ».

Mais concrètement alors comment monter son projet, son rêve ?

Ronan Le Moal donne ses conseils : cela passe par les réseaux, il faut prendre des risques. Les banques aussi doivent être là pour apporter un soutien. Il y a une certaine frilosité de leur part, alors qu’elles devraient renouer avec leur rôle initial : récolter et prêter de l’argent. Il en profite pour livrer quelques clés pour réussir : bien préparer son sujet, accepter la contradiction, être bien entouré, installer une relation de confiance avec les investisseurs. Et de conclure : « Un bon investisseur est quelqu’un qui aime les entrepreneurs ! ».

Pour Samuel Paccoud, il faut croire en son projet et en soi.

Le débat s’est poursuivi ensuite avec la présentation d’un ouvrage de Benoit Galy, « Bien s’associer pour mieux entreprendre », qui vise à aider et accompagner les jeunes entrepreneurs.

Ensuite, les Courbevoisiens présent dans la salle ont pu poser des questions aux différents interlocuteurs. « Avez-vous eu la pression du retour de gain ? », questionne un habitant. « Oui : quand on vous prête de l’argent, les banques attendent un retour cinq voire dix fois plus important, il y a donc une pression », rétorque Céline Lazorthes.

Arash Derambarsh profite de ces échanges pour saluer un entrepreneur de Courbevoie atteint de handicap, qui a monté sa propre entreprise dans le vin. Comme quoi, avec la volonté, tout peut arriver…

« Comment être sûr que notre idée est la bonne et surtout éviter les fuites ? », demande un autre habitant. « C’est votre idée à 99.99 %. Bien au contraire, c’est bénéfique d’en parler autour de vous, il ne faut pas avoir peur et cela permet d’enrichir les idées en les confrontant », répond Alexandre Malsch.

Le président du club, Arash Derambarsh, conclut les débats en parlant de son expérience dans le domaine de l’édition avec de jeunes auteurs. Il insiste sur le fait que personne n’est le meilleur ambassadeur que soi-même, et qu’il faut surtout croire en son projet. Ne pas hésiter à s'informer sur les différents modes de financement privés ou publics.